Conseil municipal du 26 janvier : prise de parole de TCS

Nous présentons nos meilleurs vœux aux conseillers municipaux, au personnel de notre ville et à tous les Trélazéens. Nous souhaitons que chacun soit bien dans sa vie et sa ville. Il nous paraît primordial que nous nous écoutions, que nous respections, que chacun puisse s’exprimer, afin de répondre au mieux aux besoins de notre collectivité.

Les massacres parisiens de ce début d’année, l’horreur, la colère et la haine, nous font renforcer nos priorités : tolérance et démocratie.

Ces actes ont été perpétrés par des individus dont nous savons que leur discours religieux n’est qu’un « masque ».

Nous savons aussi que leur misère culturelle et sociale en ont fait une proie facile pour les organisations terroristes. Mais nous n’ignorons pas combien nous sommes collectivement responsables d’une partie de la jeunesse confrontée à l’absurdité, au désespoir, au chômage, qui conduisent certains à la haine. Nous devons lutter contre l’oubli tactique qui consiste à tenir une partie de la population à l’écart en ne partageant pas avec elle les bienfaits de la culture et les chances de réussite sociale.

Le conseil général a décidé de ne pas donner les moyens de continuer l’action de prévention spécialisée dans nos cités. Notre majorité souhaite pour son image, retirer les réseaux d’éducation prioritaire pour une école.

Où sont les priorités ? Que voulons-nous ?

Nous souhaitons qu’à la place d’une politique spectacle, et d’élite sportive qui rendent les jeunes passifs et défaitistes, soit mise en œuvre des actions pour notre jeunesse, élaborées avec la participation du plus grand nombre d’intéressés.

Dans une commune qui est destinée à recevoir une jeune génération, nous avons besoin d’une politique globale et cohérente de la petite enfance jusqu’à l’insertion dans l’emploi et le logement, en passant par les soutiens nécessaires comme la prévention spécialisée et le REP (réseau d’éducation prioritaire) dans tous les quartiers.

Nous, Trélazéens, sommes fiers d’être une cité mosaïque : immigration des bretons au XIXe siècle, puis des polonais, des turcs, des marocains et beaucoup d’autres. Mais nous n’ignorons pas qu’être une ville populaire, massivement ouvrière, crée des obligations auxquelles la collectivité doit répondre.

Nous voulons être force de proposition :

• Plus de sobriété, réduire les frais de représentation (exemple les vœux du maire)

• Réduire le festival estival au montant versé par le club partenaire

• Nous ne voulons pas reconduire les subventions au club de basket d’Angers mais favoriser les clubs sportifs trélazéens.

Il faut continuer et accentuer l’accompagnement de la jeunesse avec l’ensemble des acteurs sociaux.

Nous exigeons que chaque conseiller municipal ait le même niveau d’information c’est-à-dire avoir en sa possession en temps et en heure l’ensemble des documents comme les comptes détaillés de la commune, qui, pour notre part, nous ont été remis après maintes demandes à une date trop tardive excluant une analyse approfondie. Nous souhaitons aussi que chacun des conseillers municipaux soit entendu de façon respectueuse, sans agressivité, dans un but constructif, il en est de l’intérêt de notre commune.

Il n’existe pas qu’une vérité mais des vérités.

Suzanne Bouillaud Jean-François Garcia pour Trélazé Citoyens Solidaires