FERMETURE DE L'ECOLE JEAN JAURES / INTERVENTION DE NOS ELUS AU CONSEIL MUNICIPAL

Publié le par Trélazé Citoyens Solidaires

TRELAZE CITOYENS SOLIDAIRES-Délibération n°30 – CM 27 mai 2019

La décision de fermeture de l’école maternelle Jean Jaurès est exceptionnelle.

Y a-t-il un problème d’effectif ? NON !

La fermeture aurait été annoncée en décembre 2015 ? comment peut-on prévoir les effectifs 4 ans avant la date de fermeture ?

Nous savons que les normes imposées dans la construction et dans les bâtiments publics évoluent en permanence et que la mise à niveau engendre des coûts.

Vous faîtes état du rapport de SOCOTEC : que fait ressortir ce rapport ? En aucun cas les enfants fréquentant cette école sont en risque pour leur intégrité physique.

SOCOTEC préconise et elle ne peut que le faire puisque ce bâtiment - comme bien d’autres de la ville - n’est pas aux normes. Exemple les écoles ne correspondent pas toutes aux normes des câbles type VGV.

L’analyse du dossier technique par les techniciens confirme que bon nombre de ces mises aux normes peuvent être faites dans des délais courts, sans perturber l’activité des enfants (voir le devis qui vous a été transmis ce jour par le collectif « Sauvons l’Ecole Jean Jaurès ») ; la seule difficulté, c’est la mise aux normes pour l’accès handicapé. Mais là aussi d’autres bâtiments ne sont pas aux normes et la délibération n°6 du 29 avril 2019 a programmé un étalement pluriannuel des travaux, sans parler des dérogations qui peuvent être accordées.

Dans le dossier qui nous est présenté aucune évaluation des coûts n’a été faite, sauf celle présentée par le COLLECTIF SAUVONS L’ECOLE JEAN JAURES.

En résumé la fermeture ne peut être la conséquence :

- ni du niveau des effectifs,

- ni de l’état du bâtiment dont il est vrai aucun investissement d’envergure n’a été fait depuis 2007.

Enfin dans une ville comme la nôtre où l’éducation, comme vous l’affirmez, doit être la priorité des priorités, toutes les écoles sont en ZEP à l’exception d’Aimé Césaire.  La sociologie de la population nécessite encore plus de moyens destinés à l’éducation et, chacun l’a compris, des structures à taille humaine favorisent l’épanouissement des enfants.

Trélazé n’est pas la seule ville à avoir des écoles de 2 classes, tout près de nous, Angers (la Madeleine).

De plus, la population dans ce quartier doit augmenter au cours des prochaines années du fait des opérations Malaquais – les Tellières – la Manufacture des Allumettes.

Les effectifs de l’école sont stables depuis plus de 10 ans et le transfert des inscriptions de ces enfants dans les autres établissements scolaires va dégrader les conditions d’accueil de l’ensemble des élèves.

Monsieur le maire vous représentez notre ville à l’association Ville et Banlieue et au Conseil National des Villes : aucun maire siégeant dans ces instances a proposé à son conseil municipal de fermer une école.

A plusieurs reprises vous avez communiqué sur le désengagement de l’Etat ; par la fermeture de l’école vous contribuez au retrait des moyens de l’Etat mis à la disposition des Trélazéens par la suppression de deux postes d’enseignant. Par ailleurs cela entraînerait également la suppression de 2 postes d’ATSEM.

Les parents des élèves, les enseignants, le personnel, les habitants du quartier souhaitent que l’école Jean-Jaurès ne meure pas.

Permettez-moi de vous lire un extrait du courrier que nous a adressé, comme à l’ensemble des élus, le collectif SAUVONS L’ECOLE JEAN JAURES :

« Il y a donc des solutions non coûteuses et rapides pour effectuer ces travaux. Mesdames, Messieurs les conseillers, lorsque vous vous êtes engagés dans la politique locale, que vous êtes passés de citoyens à élus, auriez-vous imaginé fermer une école pour si peu ? Comment peut-on mettre un terme à tous ces projets qui fédèrent nos enfants ? Comment peut-on condamner un lieu de vie si important : une école ? Dans le quartier, les habitants se réjouissent de voir régulièrement le petit train des enfants de Jean Jaurès avançant sur le trottoir en direction de la maison de retraite, de la place des tellières, de la piscine... Cette petite école apporte de la vie au quartier, un sentiment d'unité aux habitants qui la fréquentent.

Mesdames, Messieurs les conseillers, le scrutin d'hier semble exprimer une certaine désillusion des français envers la politique nationale. Les citoyens ont besoin d'être entendus dans la prise de décision et veulent s'assurer que la priorité est bien la recherche de l'intérêt commun. Vous avez l'opportunité au niveau local de produire le meilleur de la politique, saisissez-la ! »

Nous souhaitons que vous reveniez sur votre décision ; ce serait tout à votre honneur.

Pascal Couëdel – Jean-François Garcia

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