Un budget annexe pour clarifier les comptes de l’ARENA

En juin dernier, le Maire a présenté des comptes très partiels du Service Public ARENA LOIRE (SPIC) pour l’exercice 2017 .

Qu’en est-il en réalité ?

Sur 2 488 000 € de recettes :
- 46% proviennent des partenaires,
- 36 % de la ville - sans compter le Service Culturel
- seulement 19 % de l’activité commerciale (484 000 €)
Et cela bien que les factures pour les activités municipales aient très fortement augmenté et croissent encore pour 2018.

Malgré cela, le compte de gestion du percepteur mentionne un découvert bancaire du SPIC, à la clôture de l’exercice 2017 de 247 000 €.

D’autre part la ville rembourse pour la seule ARENA 1 200 000 € d’emprunts par an alors qu’elle ne facture au SPIC que 40 000 € la mise à disposition, pour l’année, des Ecuries et des 2 salles de l’ARENA. Mais une facture du SPIC, de mise à disposition des Ecuries à la Ville pour 16
jours d’exposition, atteint 10 000 €. L’anomalie est flagrante !

L’activité de l’ARENA est essentiellement municipale et non commerciale.

Mais la majorité veut désormais éloigner la gestion de l'ARENA par la création d'une Société Publique Locale (SPL) avec Angers Loire Métropole.

Nous voulons au contraire que les comptes de l'ARENA soient réintégrés dans un budget annexe de la Ville. Cela diminuerait les coûts pour les finances de la Ville, qui est propriétaire de l'ARENA, et cela respecterait les contribuables Trélazéens.

Pascal Couëdel – Jean François Garcia
Tribune à lire dans l'Infoville de septembre 2018