INQUIETUDE et DETERMINATION SUR L’ARGENT PUBLIC MAL DEPENSE
À mi-mandat depuis les élections municipales de 2014, de vives inquiétudes maintes fois relevées quant aux dépenses publiques de notre ville et confirmées par la Chambre Régionale des Comptes, ont un écho grandissant dans notre commune.
Lors de la dernière présentation du budget, l'adjoint aux finances nous a redit à juste titre : «25% de nos recettes proviennent de la dotation de l’Etat, c'est important de le souligner ! » et qu’en serait-il si elles venaient à diminuer ?
En 2017, la position de T.C.S est claire et inchangée LES IMPOTS LOCAUX SONT TROP ELEVES par rapport au niveau moyen des revenus des Trélazéens.
Devons-nous continuer à verser une subvention au basket angevin de 200 000 euros par an, et payer, de plus, une location à l'Aréna pour chaque entraînement et pour chaque match de ce club professionnel ?
Nous avons déjà versé un Million d'euros pour le basket professionnel angevin depuis 2013, alors que le total des subventions aux associations sportives de Trélazé stagne bien que notre population ait augmenté de 20 % en 6 ans.
Nous devons payer jusqu’en 2038 les 12 millions d’euros d’indemnité dûes pour un emprunt toxique de 4 millions d’euros réalisé en 2004.
Tout ceci cumulé fait beaucoup d’argent public dépensé.
N’oublions pas de prendre en compte la situation économique de la ville :
le taux de chômage de notre commune est très élevé (30% des jeunes et 15 % des adultes),
la dette par habitant a atteint 1903 € en 2015 alors que la moyenne nationale est de 942€ pour les communes entre 10 000 et 20 000 habitants,
Ni défaitistes, ni fantaisistes, ni populistes, nous sommes simplement présents, attentifs et déterminés, afin que notre commune se développe sereinement, sans discours enjôleur, en utilisant ses finances au mieux pour le bien-être de tous les Trélazéens.
Pascal Couëdel – Jean François Garcia